Le Jamalac : un fruit lontan à redécouvrir
Le jamalac, également nommé pomme de Java, est un fruit connu depuis longtemps à la Réunion. Introduit sur l’île au XVIIIe siècle depuis l’Indonésie, il a su facilement s’intégrer au patrimoine local, mais reste encore un fruit méconnu pour certains. Partons donc à la découverte de cet arbre aux fruits originaux et aux multiples variétés.
Un fruit tropical de la grande famille des Myrtaceae
Botaniquement, le jamalac appartient à la famille des Myrtaceae, qui regroupe des fruits bien connus à la Réunion comme la goyave, le goyavier ou encore le jambrosade. Son nom scientifique, Syzygium samarangense, reflète ses origines exotiques, notamment d’Asie du Sud-Est, où il est largement cultivé. Il se distingue par son apparence unique et ses qualités gustatives exceptionnelles.
Un arbre vigoureux et rustique
Le jamalac est un arbre tropical particulièrement robuste. Originaire de zones humides, il s’adapte très bien aux microclimats réunionnais, du littoral jusqu’à 650 mètres d’altitude. Pouvant culminer jusqu’à 25 mètres, il impressionne par sa stature. Toutefois, il est possible de le maintenir à une hauteur plus modeste (4 à 5 mètres) grâce à une taille régulière, ce qui le rend compatible avec les jardins familiaux.
Une saison généreuse
À la Réunion, la saison du jamalac s’étend de novembre à mars. Pendant cette période, l’arbre produit ses fruits en continu grâce à une succession de floraisons et de fructifications. Ce rythme naturel offre une disponibilité constante de ce fruit rafraîchissant durant la saison chaude.
Des variétés modernes pour des saveurs uniques
Bien que le jamalac soit un fruit lontan, nous l’avons réintroduit en 2013 sous forme de trois variétés aux caractéristiques supérieures issues d’un travail de sélection variétale en Asie du Sud Est, sa région d’origine. Ces variétés se distinguent par leur calibre, leur chair juteuse et non astringente, ainsi que par leurs couleurs éclatantes.
Ainsi, nous vous proposons à la pépinière Latitude Fruitière les variétés suivantes :
- Blanche et allongée : sans graines, elle est parfaite pour une consommation directe ou en jus.
- Rose-rouge et arrondie : sucrée, elle contient quelques graines et offre une saveur plus prononcée.
- Rouge écarlate : cette variété panachée est aussi belle qu’elle est savoureuse.
Ces fruits, dont la texture rappelle celle de la pomme, sont incroyablement rafraîchissants, particulièrement sous forme de jus durant les chaudes journées estivales.
Une culture à la Réunion accessible grâce aux marcottes
Pour les amateurs souhaitant planter un jamalac, la pépinière propose des plants issus de marcottes. Cette méthode garantit une reproduction fidèle des caractéristiques variétales et une mise à fruit rapide, dès la deuxième ou troisième année après plantation. Les arbres issus de marcottes sont également plus faciles à cultiver et adaptés aux espaces réduits.
Si vous êtes intéressé par la culture du jamalac ou souhaitez découvrir les variétés disponibles, rendez-vous à la Pépinière Latitude Fruitière !
latitudefruitiere@gmail.com
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Le jacque, un fruit connu, mais sous-estimé à la Réunion
Le fruit du jacquier est bien connu du paysage réunionnais, mais beaucoup ignorent la grande diversité des variétés existantes et toutes les utilisations possibles du jacque, tant sur le plan culinaire qu’artisanal. Nous vous invitons donc à explorer son histoire, ses caractéristiques et ses utilisations variées.
Une acclimatation idéale pour le climat réunionnais
Issu du jacquier (Artocarpus heterophyllus), le jacque appartient à la famille des moraceae. Originaire d’Inde, ce géant des tropiques a conquis les climats tropicaux du monde entier et est présent sur l’île de la Réunion depuis 1750.
Le jacquier est particulièrement bien adapté aux divers microclimats de la Réunion, que ce soit en littoral ou jusque dans les Hauts, à une altitude de 800 mètres. Cet arbre robuste prospère aussi bien dans les zones humides de l’est que dans les régions plus arides de l’ouest.
Sans taille ni entretien, il peut atteindre plus de dix mètres, mais avec une taille contrôlée, il reste autour de quatre à cinq mètres, parfait pour les jardins locaux. Sa saison de production, selon les variétés et les altitudes, permet d’avoir des jacques frais pendant environ six mois de l’année.
Le jacque, détenteur du record du plus gros fruit au monde
Le jacquier est aussi remarquable du point de vue de ses fruits. Détenteur du record mondial du plus gros fruit, il peut dépasser les 60 kg en Inde ! À la pépinière Latitude Fruitière de Saint-Philippe, à la Réunion, nous avons déjà récolté des jacques de plus de 30 kg.
Le jacque est également un fruit « cauliflore », c’est-à-dire qu’il pousse directement sur le tronc. Phénomène d’autant plus impressionnant chez le jacquier en présence de fruits d’une telle ampleur !
Le jacquier et ses multiples variétés
Deux groupes de cultivars se distinguent chez le jacquier : le jacque à pulpe ferme et le jacque à pulpe molle (ou jacque sosso en créole réunionnais). Le jacque « dur » est reconnu pour ses gousses (ou drupes) croquantes et fermes, tandis que le jacque soso se distingue par sa chair plus douce et tendre.
Certaines variétés viennent d’Asie, comme le Thaï Crunchy aux gousses très charnues ou le Thaï aux gousses orange vif, inconnues des cultivars historiques de la Réunion.
Un arbre multi-usage…
Le jacquier est précieux au-delà de ses fruits. Avec son ombrage généreux, il constitue un allié contre la chaleur. Son bois est également très prisé, de qualité supérieure même au teck pour la menuiserie et l’ébénisterie, ajoutant une valeur durable à cet arbre emblématique.
Il est par ailleurs très souvent utilisé comme brise-vent dans les champs.
… Surtout utilisé en cuisine
La richesse culinaire du jacque est indéniable. Vert et encore immature, il est parfait pour des plats cuisinés, seuls ou accompagnés de viande. À la Réunion, il est « battu » (haché très fin) pour entrer dans le traditionnel « cari ti jacque » (du jacque vert accompagné de « boucané », c’est-à-dire de la poitrine fumée). En Asie, il est préparé dans toutes sortes de plats locaux.
En tant que fruit mûr, sa gousse rappelle un mélange de fraise et de banane. Elle est appréciée pour son côté rafraîchissant et très parfumé.
La pulpe se savoure généralement crue et fraîche lorsqu’elle est bien mûre, mais vous l’apprécierez également cuite en sirop, confite ou séchée.
Les graines sont comestibles, mais doivent être bouillies avant utilisation (toxiques si consommées crues). Elles peuvent être cuisinées comme des châtaignes pour des préparations de desserts ou en houmous pour l’originalité.
Enfin, pour ceux qui s’aventurent à cuisiner ce fruit collant, l’huile s’avère indispensable pour éviter que la résine adhésive du jacque ne rende la tâche difficile (c’est la fameuse « colle jacque » bien connue des réunionnais).
Conclusion
Avec sa polyvalence, sa résistance et sa saveur unique, le jacque mérite une place dans chaque jardin réunionnais et dans nos cuisines. Que ce soit pour l’ombrage, le bois ou les délices culinaires, cet arbre aux multiples facettes est à planter et à savourer sans modération !
Si vous êtes intéressé par un pied de jacque, contactez la Pépinière Latitude Fruitière. Nous produisons diverses variétés, sélectionnées pour la qualité de leur pulpe, en plants francs de semis.
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Pourquoi le durian fascine autant qu’il repousse : À la découverte de ce fruit unique
Difficile de rester indifférent face au durian. Cet imposant fruit d’Asie du Sud-Est intrigue autant qu’il divise : certains l’adorent pour sa chair crémeuse et son goût inimitable, tandis que d’autres fuient son odeur pénétrante. Mais qu’est-ce qui se cache vraiment derrière ce fruit controversé ? Partons à la découverte du durian !
Le durian, le roi des fruits d’Asie du Sud-Est
Le durian, connu scientifiquement sous le nom de Durio zibethinus, a longtemps été classé dans la famille des Bombacaceae avant d’être reclassé dans celle des Malvaceae. Il est répandu en Asie du Sud-Est, notamment en Thaïlande, en Malaisie et en Indonésie. Le durian n’est pas qu’un simple fruit, il est souvent surnommé le roi des fruits dans ces régions, un titre à la hauteur de sa prestance et de son importance culturelle. À la Réunion, son introduction est relativement récente, datée des années 1970-1980. Ce fruit s’adapte particulièrement bien à nos climats humides. On le cultive principalement sur le littoral Est de l’île, entre 300 et 400 mètres d’altitude.
Le durian est un arbre impressionnant, pouvant atteindre 30 à 40 mètres dans les forêts tropicales. Cependant, en culture, ces arbres restent plus modestes. La mise à fruit naturelle prend du temps : un arbre issu de graines mettra entre 8 et 10 ans à fructifier, tandis qu’un arbre greffé produira des fruits dès la quatrième année.
Une particularité concernant la cueillette du durian est à noter. En effet, les méthodes de récolte diffèrent selon les régions, influençant directement la qualité et la saveur du fruit. Par exemple, en Thaïlande, les fruits sont coupés avant qu’ils ne tombent de l’arbre, considérés à maturité optimale à ce moment. En Indonésie et en Malaisie, au contraire, on préfère laisser le durian tomber naturellement, dans un filet ou accroché à une corde. Ces différentes pratiques influencent le goût et la qualité du fruit, donnant lieu à des débats passionnés sur la meilleure méthode.
C’est la fraîcheur du fruit qui va dicter sa valeur à l’achat. Un durian tout juste tombé se vendra beaucoup plus cher qu’un fruit qui a été ramassé quelques jours plus tard. Le temps est un facteur clé pour préserver la qualité de la chair, qui doit être consommée rapidement après la récolte pour offrir toutes ses saveurs.
L’odeur qui divise : mythe ou réalité ?
Le durian est souvent au centre de controverses à cause de son odeur. Certains l’adorent pour son parfum qu’ils qualifient d’enivrant, tandis que d’autres le trouvent tout simplement insupportable, voire pestilentiel. Cette odeur puissante, parfois comparée à des effluves d’oignons ou de soufre, a valu au durian d’être interdit dans certains lieux publics et transports en commun dans des pays comme la Thaïlande ou Singapour.
Mais derrière cette odeur se cache une saveur exceptionnelle, souvent décrite comme proche de celle de la crème pâtissière ou du caramel. C’est cette dualité qui fait du durian un fruit à part, capable de susciter des émotions aussi contradictoires que passionnées.
Un trésor nutritionnel et sensoriel
Au-delà de ses aspects controversés, le durian est une véritable bombe énergétique. Sa chair, riche et crémeuse, est non seulement délicieuse, mais aussi très nourrissante. Sa forte teneur en sucres naturels en fait un excellent choix pour recharger ses batteries rapidement.
Les arômes qu’il libère en bouche sont complexes : on parle de notes de café, de vanille, de Grand Marnier et de caramel. Certains consommateurs lui trouvent même une légère amertume qui ajoute une dimension supplémentaire à l’expérience gustative. C’est donc un fruit qui mérite d’être goûté au moins une fois dans sa vie, ne serait-ce que pour l’expérience sensorielle unique qu’il procure.
Alors, oserez-vous défier vos sens et goûter à ce fruit mythique ? Le durian, bien qu’il puisse repousser par son odeur, pourrait bien vous surprendre et séduire vos papilles.
Si vous êtes intéressé, contactez la Pépinière Latitude Fruitière pour vous procurer votre pied de durian. Nous avons quelques beaux spécimens greffés en stock.
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Sapote Chulul : histoire, culture et utilisations d’un fruit rare à la Réunion
Également connue sous le nom de sapote verte, son nom scientifique de la sapote Chulul est Pouteria viridis. Elle appartient à la famille des sapotaceae. Comme bon nombre de sapotes, la sapote Chulul nous vient tout droit d’Amérique centrale. Originaire du Guatemala, elle prospère sur les hauts plateaux de la région. Partons à la découverte de ce fruit encore trop rare à la Réunion et qui mériterait d’être plus connu du fait de ses excellentes qualités gustatives et nutritionnelles.
Introduction à la Réunion de la sapote Chulul
Son introduction à l’île de la Réunion est assez récente. En effet, c’est notre pépinière, Latitude Fruitière, qui l’a introduite en 2011. Depuis, nous avons observé que la sapote Chulul peut s’acclimater sur l’ensemble de l’île, du littoral à des altitudes pouvant atteindre environ 800 mètres. Cependant, il nous faudra encore du temps et de l’expérience pour déterminer précisément les zones les plus propices à sa culture.
Conditions de culture de la sapote verte
Jusqu’à présent, les retours montrent que la sapote Chulul se développe particulièrement bien sur le littoral et à des altitudes de 300 à 400 mètres. À Saint-Philippe, par exemple, là où se situe notre pépinière, la production commence début août et dure jusqu’à début novembre. Dans d’autres microclimats de l’île, la période de fructification peut légèrement varier, mais en général, ce fruit fructifie durant l’hiver austral.
Description et caractéristiques du fruit
La sapote chulul est une espèce très productive, avec la particularité d’être cauliflore, c’est-à-dire que les fruits poussent directement sur les branches., Récoltés à maturité, les fruits prendront 3 à 4 jours, voire une semaine à mûrir. Ils passent ainsi d’un état ferme et lisse à une texture légèrement fripée et tendre, indiquant qu’ils sont prêts à être consommés.
Le fruit contient généralement une seule graine centrale, parfois deux ou trois. La chair, d’une magnifique couleur rose orangée, a une texture crémeuse, dense et fondante, rappelant celle d’un flan, avec une saveur de caramel. Très sucrée et nourrissante, la sapote chulul est un véritable délice, offrant des fruits nutritifs même en hiver.
Utilisations et qualités de la sapote Chulul
En plus de sa délicieuse saveur, la sapote chulul est appréciée pour sa valeur nutritive et ses multiples utilisations. Voici quelques-unes des façons dont ce fruit polyvalent peut être consommé et utilisé :
- Consommation crue : La chair de la sapote chulul, douce et juteuse, peut être consommée directement une fois le fruit mûr (compter trois à quatre jours après la récolte, lorsque le fruit commence à être bien tendre). Sa texture crémeuse et sa saveur sucrée en font un véritable délice à déguster tel quel.
- Desserts et boissons : La sapote chulul est également excellente dans les desserts. Elle peut être utilisée pour préparer des crèmes, des sorbets, des gâteaux et d’autres douceurs. Sa saveur unique de flan au caramel enrichit les recettes de desserts. De plus, elle peut être transformée en boissons rafraîchissantes et nutritives.
- Conserves : Le fruit peut être transformé en confitures, gelées et autres conserves, permettant de prolonger le plaisir de déguster la sapote chulul bien après la saison de récolte.
- Graines comestibles : Les graines de la sapote chulul sont également comestibles. Elles peuvent être rôties et consommées comme une collation nutritive.
- Chewing-gum naturel : Le latex de l’arbre de sapote chulul peut être utilisé pour fabriquer du chewing-gum naturel.
La sapote chulul offre non seulement une alternative savoureuse aux fruits plus courants, mais elle enrichit également la diversité culinaire de la Réunion.
Conclusion
La sapote chulul est une addition précieuse à la biodiversité fruitière de l’île de la Réunion. Sa culture et sa consommation contribuent non seulement à diversifier les sources de fruits disponibles, mais aussi à enrichir le patrimoine culinaire local. En cultivant cette espèce, nous participons également à la préservation des variétés fruitières anciennes et à l’enrichissement de notre environnement.
Si vous souhaitez en savoir plus sur la culture de la sapote chulul, n’hésitez pas à contacter notre pépinière Latitude Fruitière. Nous serons ravis de partager notre expertise et de vous accompagner dans vos prochaines plantations.
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Sources : Wikipédia, Pouteria viridis
La sapote Mamey, la gourmandise à l’état pur !
Dans ce nouvel article, nous allons vous présenter un fruit que nous apprécions particulièrement à la pépinière Latitude Fruitière : la sapote Mamey. Unanimement reconnu par sa saveur onctueuse de crème aux œufs caramélisée, la sapote Mamey est originaire d’Amérique centrale, mais a conquis toutes les zones tropicales du monde, dont la Réunion ! Partons à la découverte de ce fruit rare qui mérite toute notre attention !
Origine et introduction à la Réunion de la sapote Mamey
La sapote Mamey, de son nom scientifique Pouteria sapota, appartient à la famille des Sapotaceae. Cette espèce est originaire du sud du Mexique, mais on la retrouve également cultivée dans toute l’Amérique centrale, notamment au Guatemala et au Honduras. Elle est aussi présente aux Antilles, de la Guadeloupe à Cuba, en Floride et à Hawaï, aux États-Unis, en Australie… Sa répartition géographique montre sa grande adaptation aux différents climats tropicaux.
Introduite dans les années 80, la sapote Mamey a naturellement trouvé un environnement favorable à La Réunion. On la cultive aussi bien sur le littoral que jusqu’à une altitude de 500 à 600 mètres.
L’arbre, vigoureux dans son milieu naturel, peut atteindre plusieurs dizaines de mètres. Cependant, en culture contrôlée, il est maintenu à une hauteur de 4 à 5 mètres pour faciliter la récolte. La sapote Mamey s’adapte bien au climat local et aux conditions de culture de l’île.
Conseils de culture de la sapote Mamey
Nous vous recommandons de le planter en pleine terre, sur un sol humifère (riche en humus), et bien drainant. Il apprécie également un bon ensoleillement.
Autofertile, un seul arbre suffit pour avoir des fruits dans la cour !
Nous proposons à la pépinière des plants issus de semis. Il faut compter environ quatre à cinq ans pour qu’un plant issu de graines commence à fructifier. Nous disposons également de deux variétés de notoriété internationale (la Pantin et la Magana) que nous commençons à diffuser sous forme de plants greffés. L’avantage étant de garantir une fructification abondante de fruits sélectionnés pour une chair de qualité gustative supérieure, non fibreuse, douce et savoureuse. Par ailleurs, le temps de mise à fruit est réduit d’une à deux années, rendant les arbres productifs dès la troisième année.
Description de l’arbre et des fruits de sapote Mamey
La particularité de cet arbre est qu’il est cauliflore, c’est-à-dire que les fruits sont attachés directement sur les branches, ce qui lui confère un aspect très spectaculaire et ornemental.
Il va falloir vous munir d’un peu de patience avant de déguster votre première sapote Mamey, car le temps de maturation des fruits est très long, pouvant atteindre 18 à 24 mois ! Mais l’avantage, c’est que vous en trouverez ensuite en permanence à différents stades de maturation sur l’arbre.
Selon les variétés, le fruit de sapote Mamey peut avoir la forme d’un ballon de rugby ou celui d’une boule de pétanque et de couleur brune, assez banale, mais c’est pour mieux révéler sa chair qui peut aller du rose orangé au quasi-rouge ! On retrouve généralement un seul gros noyau à l’intérieur, beau et brillant, à l’image d’un coquillage, mais il peut arriver d’avoir jusqu’à trois graines présentes.
Notre astuce pour savoir si un fruit est prêt à être récolté : grattez légèrement la peau avec un couteau ! Si la pulpe est d’un rose saumoné, le fruit est mûr et prêt à être cueilli. Une fois cueilli, vous pouvez patienter encore quelques jours pour une dégustation à point, lorsqu’il est bien tendre.
Caractéristiques gustatives de la sapote Mamey
La sapote Mamey est la plus connue des sapotes ! Sa dégustation est une véritable expérience sensorielle !
Une fois le fruit coupé en deux, on peut le manger directement à la cuillère. C’est un succulent dessert à lui tout seul ! Sa pulpe est très onctueuse et fondante en bouche, proche de la consistance d’un avocat mûr, avec une saveur sucrée et des tonalités de caramel.
La sapote Mamey est non seulement belle à voir, avec sa pulpe colorée et appétissante, mais aussi un régal pour les papilles.
Il se déguste évidemment tel quel, mais il peut être incorporé aux smoothies, milkshakes et desserts glacés. En Amérique, l’amande du noyau est aussi consommée râpée pour relever les plats. À bon entendeur !
C’est également un fruit intéressant sur le plan nutritionnel, car il est très riche en potassium, vitamines B et C, fibres et caroténoïdes.
En conclusion, la sapote Mamey est un fruit exceptionnel qui mérite d’être découvert et cultivé à la Réunion. Son goût unique, ses nombreuses utilisations culinaires et son aspect ornemental sont autant d’atouts pour le rajouter à votre collection d’arbres fruitiers !
Rendez-vous dans votre pépinière Latitude Fruitière pour récupérer votre pied de sapote Mamey !
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Les sapotes, les connaissez-vous vraiment ?
Dans ce nouvel article, partons à la découverte du monde des sapotes. Vous allez être surpris par sa grande diversité ! Pour ce voyage, la pépinière Latitude Fruitière vous emmène d’abord faire un tour en Amérique Centrale, à l’époque des Aztèques, puis nous vous ferons découvrir les espèces que vous pouvez retrouver sous nos latitudes réunionnaises.
Origine historique et culturelle des sapotes
En langage nahuatl, le mot « sapote » est utilisé par les Aztèques pour désigner un « fruit à chair tendre et au goût sucré ». Ce terme générique, sans lien direct avec une classification botanique, se réfère en fait à des fruits appréciés pour leur douceur.
Les sapotes indiquent donc plutôt une origine culturelle et un héritage de la diversité fruitière de l’Amérique centrale. Historiquement, elles étaient hautement valorisées pour leur saveur et leur valeur nutritionnelle, intégrant les cultures alimentaires des civilisations précolombiennes.
Des appartenances botaniques différentes, une diversité de goûts et de textures
Nous retrouvons donc un grand nombre d’espèces sous l’appellation « sapote ». La bonne nouvelle : elles sont toutes acclimatées et donc cultivables sur nos terres réunionnaises !
Beaucoup d’entre elles appartiennent à la famille des Sapotaceae :
- Canistel : Ce fruit se distingue par sa chair dense, de couleur jaune intense et sa texture rappelant celle du jaune d’œuf cuit, mais à la saveur très douce.
- Sapotille : Petit fruit à la peau rugueuse et à la chair juteuse, sucrée et de couleur brune orangée, qui se distingue par son goût unique de « poire au caramel ».
- Sapote Chulul (sapote verte) : Avec sa chair rose orangée et sa texture de flan, elle est très appréciée fraîche pour sa saveur de caramel.
- Sapote Mamey : Le mamey est le plus gros des fruits de la famille des sapotes, reconnu pour sa chair rougeâtre, sa texture moelleuse et sa saveur excellente, qui en font un favori pour les sorbets, les milk-shakes, les smoothies et même les gâteaux.
Par contre, la sapote blanche appartient à la famille des Rutaceae, c’est-à-dire à la famille des agrumes. Rare et précieuse, la sapote blanche offre une chair onctueuse, aux notes vanillées et caramélisées.
Enfin, la sapote noire appartient à la famille botanique des Ebenaceae, tout comme le kaki. Connue localement sous le nom de « caca poule », cette variété est réputée pour sa chair dense et riche, souvent utilisée dans la fabrication de confitures et de desserts.
Pour conclure, on constate parmi les sapotes une grande diversité de fruits : de ceux juteux à ceux à la chair dense, mais ils ont en commun cette saveur sucrée tant appréciée. Ces fruits ont tous leurs spécificités en termes nutritionnels et de bienfaits pour notre alimentation, avec des saveurs qui leur sont propres.
Enfin, parmi ces sapotes, nous retrouvons aussi bien des fruits lontan que des fruits d’introduction récente. Mais si vous ne deviez retenir qu’une seule chose à leur propos, c’est qu’ils se cultivent facilement à la Réunion et que vous pouvez vous en régaler toute l’année !
Rendez-vous dans votre pépinière Latitude Fruitière pour récupérer votre pied de sapote !
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Qu’entend-on par « fruit rare » ?
Chez Latitude Fruitière, nous sommes spécialisés dans les arbres fruitiers rares, adaptés aux différents microclimats de La Réunion. Mais savez-vous vraiment ce qu’est un “fruit rare” ?
La dénomination “fruitier rare” regroupe deux catégories d’espèces distinctes :
- Les espèces “lontan” (d’avant)
- Les espèces d’introduction récente
On vous explique tout dans cet article !
Les espèces “lontan”
Le saviez-vous ? Aucun des fruits “lontan” que nous connaissons tous n’est originaire de la Réunion… Ces fruits sont issus d’espèces exotiques qui ont toutes été introduites de diverses régions du monde (Europe, Afrique, Asie), lors des différentes vagues de peuplement de l’île par les navigateurs et par les grands botanistes.
Ces espèces font désormais partie intégrante du patrimoine réunionnais, même si elles ont été en grande partie oubliées, notamment par les jeunes générations.
On peut citer dans cette catégorie : le jamalac, la carambole, le jacque, le fruit à pain, le bilimbi, le mangoustan, etc.
Les espèces d’introduction récente
Ces espèces proviennent d’introductions, réalisées à partir des années 1970, par des particuliers et quelques horticulteurs professionnels. Elles sont encore moins connues que les fruits lontan, car certaines de ces espèces ne sont représentées sur l’île que par quelques spécimens présents dans une cour de particulier ou dans un verger. Ce sont ces espèces sous-valorisées et méconnues que nous nous attachons à faire connaître.
Quelques exemples : sapote chulul, sapote blanche, noix de macadamia, durian, etc.
Mais la grande plus-value de notre pépinière spécialisée est de réintroduire ces espèces rares sous forme sélectionnée.
Latitude Fruitière réintroduit les fruits rares à la Réunion sous forme sélectionnée
Qu’est-ce que cela signifie ?
Pour des aspects pratiques évidents, les introductions étaient souvent réalisées sous forme de graines, que l’on a fait germer sur l’île. Le problème d’une multiplication par graine (multiplication sexuée) est qu’elle entraîne la plupart du temps une dégénérescence de la plante. On obtient ainsi des individus dont la qualité des fruits diminue par rapport au pied mère.
À Latitude fruitière, notre démarche a donc consisté à réintroduire un certain nombre d’espèces fruitières lontan sous la forme de variétés sélectionnées.
Ces variétés ont pu être obtenues par des travaux de sélection variétale réalisés dans les régions d’origine de ces espèces. En effet, seules ces régions possèdent le pool génétique suffisamment important pour en extirper les individus dont les fruits possèdent les caractéristiques les plus recherchées : saveur et couleur des fruits, calibre, texture de la chair, productivité, etc. Certaines variétés ont pu également être créées par des méthodes d’hybridation et de pollinisation contrôlées.
Ainsi, nous multiplions ces variétés de manière végétative ou asexuée au cas par cas en utilisant des techniques de greffage, marcottage, voire bouturage.
En résumé : nous diffusons des plants qui ont fait l’objet d’un minutieux travail de sélection dans leurs régions d’origine, ce qui enrichit le patrimoine fruitier de la Réunion, afin de vous permettre de cultiver “la crème de la crème” en termes de fruit !
On peut notamment citer nos variétés améliorées de jamalac, carambole, sapotille (chikoo), jacque, canistel, qui ont une qualité gustative nettement supérieure à celle des fruits que l’on retrouve couramment dans les anciennes cours réunionnaises.
En conclusion, chez Latitude Fruitière, vous trouverez bien plus que des “espèces lontan” !
Passez nous rencontrer à la pépinière, nous serons ravis de développer ce point avec vous et vous présenter les variétés disponibles pour enrichir votre jardin !
Notre pépinière vous accueille sur RDV.
Téléphone : 0692 44 94 15 / 0693 22 66 36
E-mail : latitudefruitiere@gmail.com
L’abiu, un délicieux fruit tropical au goût de caramel
La pépinière Latitude Fruitière vous fait découvrir dans cet article un fruit exotique venu tout droit de l’Amazonie brésilienne : l’abiu. Scientifiquement connu sous le nom de Pouteria caimito, ce fruit appartient à la famille des Sapotacées, qui compte plus de 1 000 espèces ! Parmi ces espèces, d’autres fruits comme le canistel (Pouteria campechiana) et la sapote mamey (Pouteria sapota) sont également présents dans notre pépinière. L’abiu a tout pour plaire : un fruit délicieux au goût de caramel, une fructification rapide et généreuse et une diversification fruitière réussie à la Réunion !
Caractéristiques Générales de l’Abiu
L’abiu est un fruit tropical, de forme ovale à ronde et de taille moyenne, pouvant peser entre 300 et 500 grammes.
Il est composé d’une coque à peau lisse, passant du vert au jaune citron une fois mûr, qui contient une pulpe translucide, légèrement gélatineuse, avec une saveur sucrée rappelant le caramel et la vanille. En général, chaque fruit contient une à trois graines, mais il est plus courant de n’en trouver qu’une.
Comme tous les spécimens de la famille des sapotes, la peau du fruit produit un latex collant désagréable.
Introduction de l’Abiu à La Réunion
D’introduction récente à La Réunion (1990-2000), l’abiu s’est bien acclimaté aux conditions locales.
Bien que cette espèce préfère le littoral pour une croissance optimale, elle peut aussi être cultivée à des altitudes allant jusqu’à 650 mètres.
Dans son habitat naturel, l’abiu est une espèce à plutôt gros développement puisque l’arbre fait généralement une dizaine de mètres de hauteur, mais il peut même atteindre facilement les 20 à 25 mètres ! Cependant, en conditions cultivées, et notamment à La Réunion, il est souvent maîtrisé par une taille raisonnée à une hauteur de l’ordre de 3 à 5 mètres.
C’est donc un arbre fruitier qui peut se cultiver aisément dans des espaces restreints.
Conditions de Culture de l’Abiu
L’abiu est une espèce tropicale nécessitant des conditions spécifiques pour une croissance optimale.
Voici quelques conseils pour réussir sa culture :
- Humidité : L’abiu a besoin d’un sol drainant et d’une humidité régulière. Un système d’irrigation en goutte à goutte est idéal.
- Protection contre le vent : En raison de sa croissance rapide et de son bois tendre, l’arbre doit être protégé des vents forts et bénéficier d’un bon tutorage pour éviter la casse des branches (notamment dans ses premières années de fructification où le poids des fruits risque de briser les jeunes branches encore fragiles).
- Espacement : Il est recommandé de laisser un espace de 3 à 4 mètres entre chaque arbre pour permettre un bon développement.
Floraison et Fructification
Comme chez le jaboticaba ou la carambole, la floraison de l’abiu est de type cauliflore. Certaines branches peuvent abriter jusqu’à 200 fleurs !
Cet arbre est capable de fleurir jusqu’à quatre fois par an, offrant une production régulière de fruits. Sa période de fructification principale s’étend de janvier à mai, avec une précocité plus marquée dans les régions basses de l’île.
Il n’est pas rare de voir des arbres en pleine charge dès leur première fructification, souvent dès la troisième année après la plantation.
Variétés et Saveurs de l’Abiu
Il existe plusieurs variétés d’abiu, chacune ayant ses propres caractéristiques.
Les fruits produits par notre pépinière sont particulièrement appréciés pour leur calibre conséquent et leur saveur exquise. Avec un goût sucré et des notes de caramel, l’abiu est un fruit grand public qui séduit par sa simplicité et sa douceur.
Il se déguste en général frais, à la petite cuillère. Certains l’apprécient après un passage au congélateur pour une consistance de crème glacée simplissime !
L’abiu a une texture unique et rafraîchissante, idéale pour les journées chaudes.
Avantages et Potentiel de l’Abiu
L’abiu possède un grand potentiel en termes de diversification fruitière. Sa mise à fruit rapide et sa grande productivité en font un choix intéressant pour les agriculteurs et les jardiniers amateurs. De plus, sa saveur délicieuse et sa texture unique ravissent les papilles du plus grand nombre d’entre nous, des enfants aux adultes.
En conclusion, l’abiu est un fruit tropical qui mérite d’être découvert et cultivé. Que ce soit pour sa saveur exceptionnelle, sa facilité de culture ou son potentiel de diversification, il offre de nombreux avantages pour les amateurs de fruits exotiques.
À la pépinière, nous proposons des plants d’abiu sous forme de semis issus de graines sélectionnées, garantissant une fructification rapide et abondante dès la troisième année.
N’hésitez pas à venir découvrir ce fruit fascinant et à enrichir votre jardin avec ce véritable trésor de l’Amazonie !
Rendez-vous dans votre pépinière Latitude Fruitière pour découvrir cette pépite !
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Le Mangoustan Lemon Drop : Découvrez le fameux cousin du mangoustan !
Le mangoustan Lemon Drop, également connu sous le nom de mangoustan goutte de citron, est un fruit originaire d’Amérique centrale. Il a su trouver sa place à La Réunion, où il séduit de plus en plus d’amateurs de fruits tropicaux. Partons à la découverte de ce fameux cousin du Mangoustan commun !
Les origines du Mangoustan Goutte de Citron et son introduction à La Réunion
Faisant partie de la famille botanique des clusiaceae, le mangoustan Lemon Drop (de son nom scientifique Garcinia intermedia) est une espèce de mangoustanier originaire d’Amérique centrale, et plus particulièrement d’une zone allant du Sud du Mexique au Panama, en passant par l’Équateur, le Honduras et le Costa Rica. Dans ces régions, il fait l’objet de petites cultures commerciales et est un fruit de consommation courante.
À La Réunion, le mangoustan Lemon Drop a été introduit récemment, au début des années 2000. Il s’acclimate préférentiellement sur le littoral, mais peut également pousser jusqu’à une altitude de 500 à 600 mètres.
Les caractéristiques du Mangoustan Lemon Drop
Le mangoustan Lemon Drop se distingue par son port arbustif, ce qui le rend adapté aux emplacements restreints, aux petites cours et même à la culture en pot. Un arbre d’une dizaine d’années n’excède généralement pas 2,50 m de hauteur.
Cet arbre fructifie pendant les mois d’été, de novembre à mai à La Réunion. Contrairement au mangoustan classique, il donnera ses premiers fruits beaucoup plus rapidement, avec une mise à fruit à partir de la 4e année, alors qu’il vous faudra attendre 10 à 12 ans, voire 20 ans, pour le mangoustan classique !
Le fruit du mangoustan Lemon Drop présente une pulpe blanche, juteuse et rafraîchissante, divisée en quartiers contenant plusieurs graines, qui rappellent fortement son cousin. Sa saveur rappelle également celle du mangoustan, mais en plus acidulée. Son parfum est plus prononcé et très agréable en bouche. Un vrai petit bonbon !
La culture à La Réunion et l’entretien du mangoustan
Le mangoustan Lemon Drop étant originaire d’une zone tropicale, il se plaira à La Réunion dans les régions littorales et jusqu’à une altitude de 500 à 600 mètres. Il apprécie les sols bien drainés et riches en matière organique.
La plantation se fait de préférence en début de saison des pluies (notamment sur la zone allant de la Possession à Saint-Pierre), dans un endroit ensoleillé ou légèrement ombragé. L’arrosage doit être régulier, surtout pendant les périodes de sécheresse, et un paillage organique est recommandé pour maintenir l’humidité du sol et limiter la croissance des mauvaises herbes.
L’utilisation du mangoustan Lemon Drop
Le mangoustan Lemon Drop est principalement consommé frais, pour sa saveur acidulée et rafraîchissante. Il peut également être utilisé dans la préparation de desserts, de sorbets, de confitures ou de boissons. Ses propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires en font également un fruit aux vertus thérapeutiques intéressantes.
Le mangoustan Lemon Drop présente de multiples atouts. Sa culture facile, sa fructification rapide et sa saveur délicieuse en font un choix idéal pour les jardiniers et les amateurs de fruits rares à La Réunion.
Dans notre pépinière, nous vous proposons des plants généralement âgés de un à deux ans, prêts à être plantés dans vos cours ou sur vos balcons et terrasses.
N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus !
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Le jaboticaba nain, aussi beau que bon !
Le jaboticaba rouge hybride, également appelé jaboticaba nain ou jaboticaba précoce, est une espèce fruitière subtropicale originaire du Brésil, plus précisément d’Amazonie. Introduite récemment à la Réunion, cette espèce a su s’acclimater sur l’île aussi bien dans les bas, sur le littoral, que jusqu’à une altitude de l’ordre de 1000 mètres. Dans cet article, nous vous proposons de découvrir les caractéristiques, la culture et les utilisations de cette espèce fruitière méconnue, mais prometteuse.
L’introduction du jaboticaba à la Réunion
Le jaboticaba rouge hybride est une espèce fruitière subtropicale originaire d’Amérique du Sud, plus précisément du Brésil. Cette espèce est issue de l’hybridation naturelle entre deux espèces de la famille des Myrtacées : le jaboticaba commun (Myrciaria cauliflora) et le jaboticaba blanc (Myrciaria aureana). Le jaboticaba rouge hybride est apprécié pour ses fruits sucrés et juteux, ainsi que pour son potentiel ornemental.
Le jaboticaba rouge hybride a été introduit récemment à la Réunion, vers la fin des années 2000, alors que l’introduction du jaboticaba classique « Sabara » remonte probablement aux années 70-80 et commence à être commun dans les jardins réunionnais. Cette espèce a su s’acclimater sur l’île aussi bien dans les bas, sur le littoral, que jusqu’à une altitude de l’ordre de 1000 mètres.
Le jaboticaba rouge hybride se distingue de son cousin le Sabara par sa précocité de mise à fruit, à qualité gustative égale. Il présente l’avantage de fructifier dès la 3e à 4e année, plusieurs fois par an, principalement pendant la saison d’été, mais également dans la période d’hiver. Alors qu’il faut compter entre 6 et 10 ans pour une première fructification chez le jaboticaba classique.
C’est une espèce naine qui convient donc parfaitement pour la culture en pot ou en petit espace.
Caractéristiques et particularités du jaboticaba rouge hybride
Le jaboticaba est un très bel arbre ornemental.
L’espèce rouge hybride est de petite taille, pouvant atteindre 4 à 5 mètres de hauteur à l’âge adulte. Il se caractérise par son écorce lisse et brune, ainsi que par ses feuilles persistantes, opposées et ovales.
Les fleurs, petites, blanches et regroupées par quatre, apparaissent en abondance directement sur le tronc et les branches de l’arbre. Cette caractéristique des espèces dites « cauliflores » leur confère un aspect très spectaculaire lors de la floraison et de la fructification (voir encadré).
Les fruits sont des baies rondes et rouges violettes, mesurant environ 2 à 3 centimètres de diamètre. Ils sont recouverts d’une fine pellicule comestible et renferment une pulpe blanche et juteuse, ainsi que quelques petits noyaux (3 à 4 graines par fruit).
Le jaboticaba rouge hybride a la particularité de fructifier plusieurs fois par an, principalement pendant la saison d’été, mais également dans la période d’hiver. Les fruits mettent environ un mois à mûrir à partir de la nouaison. Le calibre des fruits peut varier, mais on a généralement un bon ratio de pulpe par rapport aux graines.
Cauli quoi ?
L’adjectif cauliflore caractérise les arbres ou arbustes dont les fleurs poussent directement sur le tronc. Il existe plusieurs espèces à la Réunion qui présente cette particularité : le jacque, le cacao, le bilimbi…
La culture et l’entretien du jaboticaba
Le jaboticaba rouge hybride est une espèce subtropicale, qui pousse à l’état naturel dans un climat chaud et humide. Il est sensible au gel et à la sécheresse, et a besoin d’un sol riche, bien drainé et acide (pH compris entre 5 et 6,5).
Il peut se cultiver à la Réunion sur l’ensemble de l’île, et ce, depuis le littoral jusqu’à une altitude de l’ordre de 1 000 m.
La multiplication du jaboticaba rouge hybride se fait principalement par semis, et de manière beaucoup plus marginale par bouturage, marcottage ou greffage. La plantation peut se faire à n’importe quelle période de l’année, dans un endroit ensoleillé ou mi-ombragé.
Le jaboticaba rouge hybride nécessite un arrosage régulier, mais sans excès, et un apport d’engrais organique deux fois par an. Concernant la taille, il convient d’éliminer les branches mortes ou malades, si cela est nécessaire. Nous vous conseillons également de conserver les ramifications de branches successives, jusqu’aux branches quaternaires, pour une fructification optimale. Ensuite, vous pouvez tailler les suivantes qui auraient tendance à générer trop de végétation et empêcher une floraison, et donc une fructification, optimales.
Le jaboticaba rouge hybride est relativement résistant aux maladies et aux ravageurs, mais peut être affecté par la pourriture des racines en cas d’excès d’humidité ou par les attaques de cochenilles et de pucerons. Les oiseaux (notamment les merles Maurice) constituent un ravageur notable. Un filet placé sur les arbustes permettra de protéger vos précieuses récoltes.
Utilisation et valorisation du fruit du jaboticaba
Les fruits du jaboticaba rouge hybride ont une saveur douce et acidulée, qui se rapproche de celle des fruits rouges comme la groseille ou la mûre. Ils peuvent être consommés frais, en confiture ou en gelée, en jus ou en rhum arrangé.
Le jaboticaba rouge hybride a également un très fort potentiel ornemental, grâce à sa floraison spectaculaire en tapis blanc et à son port compact. C’est aussi un sujet particulièrement intéressant pour les amateurs de bonsaïs.
Pour conclure, le jaboticaba rouge hybride est une espèce fruitière subtropicale peu connue, mais prometteuse. Elle présente de nombreux avantages pour les arboriculteurs et les consommateurs. Sa culture en pot ou en petit espace, sa fructification précoce et abondante, ainsi que sa saveur douce et acidulée en font une espèce à découvrir et à valoriser.
Rendez-vous dans votre pépinière Latitude Fruitière pour découvrir cette pépite !
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Alé di partou !
La pépinière Latitude fruitière crée son image de marque et la fait connaître ! Alé di partou!
Bonjour zot tout !
Aujourd’hui est un grand jour pour la pépinière Latitude Fruitière…
Initiée de manière professionnelle en 2011, Latitude Fruitière prend progressivement sa place dans le paysage local des pépinières spécialisées dans les arbres fruitiers et s’est notamment fait connaître par sa présence sur divers marchés et événements horticoles sur l’ensemble de l’île. Conscients des atouts et du savoir faire d’un certain nombre d’acteurs locaux dans ce secteur, nous souhaitons donner à notre activité une orientation toute spéciale qui demeure sous-explorée à la Réunion : celles des fruits rares. Nous entendons par fruits rares des espèces fruitières qui relèvent de 2 catégories bien distinctes : les espèces lontan et les espèces d’introduction plus récentes.
Une identité visuelle, un fruit, riche de symboles…
Pour illustrer notre travail il nous fallait un logo simple, beau, impactant, riche de symboles et capable d’alimenter les rêves les plus fous ! Cette création fût un processus intense parfois même parsemé de quelques difficultés… Je tiens ici à remercier grandement Simon NICOLON paysan/artiste et Noémie BRION graphiste pour leur patience, leur accompagnement et leur contribution artisitique au long de cette étape primordiale.
Le choix du mangoustan s’est imposé à nous. A travers le monde entier, le mangoustan est un des fruits les plus prisés. Dans sa région d’origine l’Asie du Sud-Est on le surnomme la Reine des fruits… Qu’en est-il à la Réunion ? Quelle proportion de la population réunionnaise a eu la chance un jour de goûter ne serait-ce qu’un fruit du mangoustanier? Trop peu hélas ! Mais les chanceux ne tarissent pas d’éloges à son sujet ! Cela a contribué à juste titre à lui forger une réputation d’un fruit au goût délicieux.
Le mangoustan faute d’être suffisamment représenté au sein des vergers réunionnais et sur les étals de marché (la faible production provient de reliquats de vieux vergers âgés de 50 à 100 ans disséminés dans la région Est de l’île) est bel et bien présent dans l’esprit de bon nombre de réunionnais y compris de ceux qui n’en ont entendu que le nom. Il existe un véritable mythe autour de ce fruit. Un fruit qui se mérite il va s’en dire…Ne faut-il pas un petit grain de folie pour planter un arbre dès lors qu’on lui prodigue les soins de culture appropriés ne va commencer à produire ses premiers fruits qu’à partir de la 12 ème, 15 ème voire 20 ème année ? Ceci expliquant cela, que penser des personnes qui sont prêtes à débourser jusqu’à 4 ou 5 € pour un simple fruit ? Autant de raisons qui nous conforte dans le choix du mangoustan en tant que symbole de fruits rares à La Réunion.
Un site web dédié à la diversification fruitière à la Réunion
A l’heure du web 2.0, un site internet constitue un outil de communication incontournable pour un projet en quête d’interaction avec son public. Amis des plantes, professionnels du milieu, passionnés de découvertes au naturel ou internautes curieux de nature, réjouissez-vous! C’est désormais chose faite ! Retrouvez-nous sur notre site www.latitudefruitiere.re ainsi que sur notre page Facebook ‘Latitude Fruitière’.
Un grand merci à Olivier GIRON qui a mené ce projet de main de maître et ce dans la joie et la bonne humeur!
Vous souhaitant une agréable navigation ainsi que des plantations fructueuses,
Nous vous disons donc à tout bientôt et au plaisir de vous rencontrer afin de partager notre passion commune pour l’univers des arbres fruitiers subtropicaux et tropicaux.